
FERRER Joaquin
Né en 1928 à Manzanillo, Cuba, Joaquín Ferrer tend vers l'abstraction lyrique, avec des figures construites comme des casse‐têtes qui ne sont pas sans rappeler les arts premiers.

En 1952, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts de La Havane et fait l’objet chaque année, entre 1954 à 1958,
d’une exposition personnelle au salon annuel du Musée d’Art moderne de la capitale cubaine. En 1960, le
Ministère de l’Éducation lui accorde une bourse pour qu’il puisse aller étudier l’art à Paris. Son voyage prend un caractère décisif, il devient citoyen français en 1979 et l’artiste décide de s’y installer et y réside toujours.


Ses œuvres sont indescriptibles, sans référence ni à une peinture existante, ni à une réalité repérable. Il restitue dans son œuvre non pas les traits d’un visage, la configuration d’un lieu, le contenu d’un discours mais plutôt le rapport des volumes à l’espace, la vibration, l’intonation d’une voix, sa couleur, son intime singularité. Ses géométries, ses courbes sont peuplées d’ombres énigmatiques.
En 1968, sa première exposition parisienne préfacée par Max Ernst a lieu à la galerie Le Point Cardinal qui va désormais présenter régulièrement son travail.
Il sera exposé en France à la Fondation Maeght, au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et en Europe (Belgique, Suisse…).
En complément de son travail de peintre, Joaquin Ferrer a aussi développé une œuvre importante de graveur en illustrant de nombreux ouvrages de poètes et d’écrivains.
Œuvre bientôt disponible
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